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Qu’est-ce que l’hybridation ? |
![]() Dans cette catégorie, on trouve plusieurs niveaux d’hybridation. Le plus simple, baptisé micro-hybride, est l’utilisation d’un « simple » alternateur renforcé qui fait aussi office de démarreur. Son rôle est alors d’assurer la fonction Stop & Start : couper le moteur thermique à l’arrêt et assurer son redémarrage automatique dès que le conducteur veut à nouveau avancer. Cette technologie, qui permet d’économiser 3 à 5% du carburant, est présente chez tous les constructeurs. On trouve ensuite les mild hybrides, (ou semi-hybride) déjà plus sophistiquées. Cette technologie associe au « stop and go » un moteur thermique optimisé et un système de récupération de l’énergie à la décélération et au freinage : cette énergie, stockée dans une batterie, contribue à la motricité du véhicule lorsqu’un gain de puissance, une accélération, une reprise se révèle nécessaire. Cet apport électrique allège la consommation de carburant. C’est le cas de la Toyota Prius, de la Citroën DS5 Hybrid4, de la Peugeot 3008 Hybrid4… Le moteur électrique permet de rouler en mode 100 % électrique, mais pendant une très courte période (aux alentours de 5 km). Ces versions ont maintenant évolué pour recevoir des batteries plus puissantes que l’on peut aussi recharger sur une prise de courant : c’est la fonction Plug-in, que l’on retrouve sur la Prius rechargeable ou la Volvo V60 Plug-in Hybrid. Dans ce cas, l’autonomie atteint généralement les 50 km en électrique, puis le moteur thermique prend le relais. La dernière variante des voitures hybrides est le « prolongateur d’autonomie ». Monté sur les Chevrolet Volt, Opel Ampera, sur le tout récent Mitsubishi Outlander Electric+, la BMW i3 (en option à 4 600 €) ou encore sur la Volkswagen Golf GTE, le principe est d’utiliser le moteur thermique pour produire de l’électricité destinée à alimenter le moteur électrique. C’est donc ce dernier qui entraîne toujours les roues, le moteur thermique n’agissant que comme un groupe électrogène. Dans ce dernier cas d’hybridation, l’autonomie totale est très proche de celle d’une voiture traditionnelle, ce qui permet un usage en toutes circonstances, contrairement aux modèles entièrement électriques. |
Les modèles 100 % électriques |
![]() Le premier point à regarder est donc le type de prise dont la voiture dispose. En effet si, comme la Zoé pendant sa première année de commercialisation, elle ne dispose que d’une prise spécifique qui ne peut être branchée que sur une borne de recharge rapide, cela limite les possibilités d’utilisation. Il est donc judicieux d’opter pour un modèle disposant d’une double possibilité de recharge : classique et sur une borne rapide. L’autonomie doit également être un critère déterminant. Pour cela, comparez les facteurs pouvant l’influer : le poids de la voiture, la capacité des batteries… |
Et adoptez une conduite tranquille ! |
À l’usage, la façon de conduire est déterminante pour l’autonomie. À l’instar d’un modèle à essence qui avalera beaucoup plus de carburant avec une conduite agressive (jusqu’à 30 % de plus), pour préserver l’autonomie d’un modèle électrique il est important d’être serein au volant. Ces voitures possédant en effet un système de récupération d’énergie au freinage qui recharge les batteries en décélération, il est donc très important d’en profiter en anticipant les arrêts : à l’approche d’un feu rouge, levez le pied pour profiter d’un ralentissement du véhicule et d’une mini recharge des batteries. De même, dans les embouteillages, le mode « éco » permettra de ménager la consommation de courant. Enfin, une voiture électrique videra beaucoup plus rapidement ses batteries sur route. Dès lors, soyez vigilant si vous devez réaliser des trajets sur voies rapides. |