Normalement la résiliation par l’assureur peut intervenir à l’échéance du contrat. Il doit alors vous prévenir deux mois avant cette échéance (article L113-12-1 du code des assurances) pour que vous ayez le temps de souscrire un nouveau contrat chez un concurrent… ou pour que vous puissiez contester cette résiliation. Celle-ci doit normalement être motivée et intervient la  plupart du temps suite à un ou plusieurs sinistres de l’assuré, que celui-ci en soit ou non responsable et même parfois s’il bénéficiait jusque-là d’un bonus élevé. Dit autrement certains assureurs ne sont intéressés que par les clients qui ne leur coutent rien ou pas trop cher !

La résiliation peut aussi intervenir à tout moment si cela est prévu dans les CGV pour différentes raisons : non-paiement des cotisations, sinistre suite à des conduites délictueuses (état d’ivresse, stupéfiants…).

Que faire suite à cet avis de résiliation ? Si vous l’estimez particulièrement injustifié vous pouvez le contester auprès de l’assureur en lui demandant de revenir sur sa décision, ensuite auprès du Médiateur des assurances mais cela prendra un certain temps et vous risquez de vous retrouver sans assurance. Or celle-ci est obligatoire. Si la résiliation vous parait abusive et vous crée un préjudice vous pouvez demander réparation de celui-ci.

Le mieux est donc de vous retourner vers la concurrence et de rechercher un assureur plus vertueux. Notre dossier « assurance auto » sur notre site quechoisir.org peut vous y aider. Sachez enfin qu’en cas de difficulté pour trouver un nouvel assureur vous pouvez vous adresser au BCT (Bureau Central de Tarification) qui désignera l’assureur qui devra vous assurer, l’assurance auto étant obligatoire.