Conseils air intérieur.Voici une douzaine de conseils pour assainir l'air de son intérieur :

- Aérez

- Chassez poussière et acariens

- Ménage : attention aux produits

- Insecticides : quelles solutions naturelles ?

- Attention à la peinture fraîche et toxique

- Quand décoration rime avec poison !

- Investissez dans un bon purificateur d'air

- Eloignez la voiture

- Soyez vigilant quand vous chauffez

- Parfumez votre intérieur avec prudence

- Les plantes vertes peuvent être les meilleures amies de l'homme

- Faites appel à un conseiller médical en environnement intérieur (CMEI), pris en charge par la sécurité sociale dans certains cas.

Aérez !

- Ouvrez les fenêtres de toutes les pièces un quart d'heure par jour (même s'il fait très froid, même pendant les pics de pollution aux particules fines, et même si l'on habite à proximité d'un axe routier). Aérez de préférence le matin ou tard le soir en dehors des heures probables des pics de pollution susdits.

- Aérez vos vêtements après un nettoyage à sec pendant plusieurs heures à l'air libre (à cause du perchloroéthylène) et préférez le nettoyage humide, au CO2 liquide ou au silicone.

- Aérez pendant et après avoir fait du ménage, de la cuisine, des travaux, ou de la décoration. Sortez régulièrement de la pièce pour faire des pauses. Dès que possible, travaillez directement à l'extérieur.

- Attention aux ampoules basse consommation : elles contiennent du mercure. Si une ampoule se brise, veillez à bien aérer en ouvrant les fenêtres et en quittant la pièce pendant au moins 15 minutes avant de nettoyer, sans utiliser l'aspirateur car il risquerait d'en répandre lors des prochaines utilisations. Récupérez les débris de préférence avec des gants et placez les dans un contenant hermétique.

- Contrôlez l'humidité dans la maison (idéal : 40 à 60% à l'hygromètre) et maintenez une température ambiante de 18 à 20°C maximum.

- Asséchez le plus rapidement possible tout dégâts des eaux et, de manière générale, aérez dès qu'il y a de la vapeur d'eau (cuisine, salle de bain, etc.).

- Ventilez bien votre logement grâce à des bouches et grilles d'aération ou par une ventilation mécanique contrôlée (VMC) à vérifier tous les trois ans. Equipez la cuisine d'une hotte reliée à l'extérieur et faites la fonctionner dès l'allumage du mode de cuisson ou dès que de la vapeur s'échappe. Ne bouchez pas les aérations obligatoires dans la cuisine, la salle de bain, les toilettes. Pensez à les dépoussiérer régulièrement et à les nettoyer tous les ans.

Chassez poussière et acariens

- Restant longtemps en suspension dans l'air, les poussières fixent d'autres polluants. On évite donc le balai et le plumeau, qui remettent les poussières fines en suspension dans l'air et on préfère le chiffon (qu'on secoue dehors !) et l'aspirateur avec un système de haute filtration. Au-delà de la poussière, passer l'aspirateur, la serpillère et épousseter le plus souvent possible protègent du plomb, notamment les enfants qui absorbent 50% du plomb auquel ils sont exposés, contre seulement 10% pour un adulte.

- Quand on change le sac de son aspirateur, on évite tout contact avec la poussière.

- Quand on change les draps de son lit, on aère sa chambre avant de remettre des draps, car le matelas contient souvent des produits ignifuges relâchant des toxines susceptibles d'engendrer des problèmes de santé.

-Lavez les draps de son lit une fois tous les quinze jours au moins, les couettes et les oreillers tous les trois mois. La contamination par les acariens peut être dépistée par des tests vendus en pharmacie.

Ménage : attention aux produits

Des études ont démontré le lien entre l'exposition aux produits ménagers et des cas de cancer chez les femmes de ménage ou de malformations congénitales chez les bébés de femmes enceintes exposées. (source : Garlantésec R., Montfort C., Rouget F., Cordier S., "Maternal occupational exposure to solvents and congenital malformations : a prospective study in the general population", Occup. Environ. Med., juillet 2009)

Le pire, c'est que les produits de ménage ou de bricolage, les peintures, le white spirit rangé sous l'évier, relâchent des polluants même en étant fermés à double tour dans les placards.

Pour éviter de déchiffrer des listes interminables de produits et d'ingrédients à éviter (au premier rang desquels, l'eau de javel, le formaldéhyde, les phosphates, les borates...), le plus simple est d'utiliser des produits non toxiques et naturels, idéalement des produits labellisés par des écolabels (NF Environnement ou Eco-label européen).

- Mais si vous décidez d'utiliser des produits de nettoyage non écolabellisés, mettez au moins des gants et évitez les sprays, plus facilement inhalables. Et surtout, ne mélangez pas les produits entre eux.

- Choisissez une lessive sans parfum et sans phosphate. Certains éléments chimiques utilisés pour mettre au point ces fragrances provoqueraient des troubles hormonaux. On peut essayer les billes de lavage à la saponine (issue de l'écorce d'un arbre).

- N'utilisez pas les produits dits anti-bactériens, car ils contiennent parfois des biocides qui sont des perturbateurs endocriniens.

- On peut aussi fabriquer soi-même ses produits d'entretien ou se tourner vers les bonnes recettes de grand-mère qui marchent et ne polluent pas : le bicarbonate de soude mélangé à de l'eau nettoie. Il récure et détartre les surfaces de sanitaire (laisser agir 5 minutes et rincer). Il peut aussi remplacer les lessives et les désodorisants classiques. Le vinaigre blanc d'alcool dilué dans de l'eau détartre, désinfecte et dégraisse. Le savon noir est très polyvalent puisqu'il nettoie sol, sanitaires, four, plaques de cuisson et même vaisselle !

RECETTE pour un nettoyant multiusage qui nettoie du sol au plafond :

1) Mettre une cuillerée à soupe de bicarbonate de soude dans un flacon de 750 ml (ou 1 litre ) avec un pulvérisateur sur le bouchon.

2) Remplir un tiers du flacon avec du vinaigre blanc d'alcool.

3) Diluer 20 gouttes d'huile essentielle au choix pour parfumer ( lavande, orange, citron, pin, arbre à thé...)

4) Compléter avec de l'eau chaude.

Insecticides : quelles solutions naturelles ?

- Il faut fuir les insecticides en aérosols ou les plaquettes insecticides très toxiques pour la santé, suspectées d'être cancérigènes, et dont les gaz émis peuvent provoquer des troubles oculaires, des maux de tête et des problèmes respiratoires. A bannir également les boules anti-mites à la naphtaline, cancérigènes elle aussi.

- En cas d'invasion de moustiques, et en cette période où chacun s'accorde sur les dangers encourus du fait de la propagation du moustique tigre, on évitera, autant que faire se peut, les prises anti-moustiques et les bombes insecticides efficaces mais qui relâchent des polluants ; on préfèrera mesurer l'efficacité des huiles essentielles (bio bien évidement) de citronnelle ou de basilic.

- Pour éloigner les fourmis, vaporisez 10 gouttes de lavande et 20 gouttes de menthe poivrée dans une base que vous incorporerez à 50 centilitres d'eau.

- Pour éloigner les mouches, on place dans une pièce un pot de basilic ou de ricin ou des bouchons de liège coupés en deux dans le sens de la longueur.

- Contre les insectes xylophages (qui se nourrissent de bois), on vaporise le meuble à traiter avec de l'huile essentielle de clou de girofle mélangée à de l'eau.

- Attention aux anti-poux classiques soupçonnés d'être dangereux. En effet, certains d'entre eux renferment des pesticides tels que le malathion, suspecté d'être neurotoxique, ou du lindane soupçonné d'être cancérigène. Quant à la perméthrine, du groupe des pyréthrinoïdes, des chercheurs de l' INSERM ont récemment prouvé qu'une forte exposition est associée à une baisse significative des performances cognitives, en particulier de la compréhension verbale et de la mémoire des enfants. En outre ces anti-poux chimiques ont tendance à devenir de moins en moins efficaces : les petites bêtes s'habituent !

Pour les chasser, on imprègne les cheveux d'huile végétale (olive, coco, jojoba, tournesol, amande douce) de bicarbonate de soude ou de vinaigre blanc et on passe le peigne fin mèche par mèche. Et pour éviter l'invasion, armez-vous de patience : passez souvent le peigne fin mèche par mèche, attachez les cheveux et appliquez par prévention sur la tête de vos enfants et sur leurs vêtements quelques gouttes d'huile essentielle de lavande, de citron ou de géranium.

- Pour se débarrasser des mites, il convient de passer régulièrement l'aspirateur au fond des placards et d'aérer régulièrement. On peut également utiliser des billes de bois en cèdre ou quelques gouttes d'huile essentielle de cèdre et de lavande. L'enfermement des pulls dans des housses hermétiques avec un répulsif anti-mites naturel (lavande, bois de cèdre...) est efficace. En cas d'invasion, utilisez des pièges à mites contenant des phéromones (hormones sexuelles) qui attirent les mâles sur de la glu et empêchent de cette manière la reproduction.

Attention à la peinture fraîche et toxique

Aux murs, certaines peintures dégagent des substances nocives. Dans les pièces à vivre, notamment les chambres (surtout celles des enfants), il est donc crucial de vérifier la composition des peintures utilisées.

- On évite les peintures à l'huile ou "glycéro" qui sont constituées de métaux lourds et de solvants chimiques.

- Pour les femmes enceintes, il faut fuir les peintures à l'eau qui contiennent des éthers de glycol très toxiques.

- Pour éviter les erreurs d'achat , tournez-vous vers des labels comme Natureplus, l'Ange Bleu, NF Environnement ou l'Ecolabel européen qui limitent vraiment les composants toxiques notamment les métaux lourds tels que le plomb ou l'arsenic.

- Pour les chambres et les pièces à vivre, préférez une peinture A+ qui peut émettre jusqu'à 6 fois moins qu'une peinture classée A.

- Pensez aussi aux peintures alkydes en émulsion qui ne contiennent pas de COV.

- N'oubliez pas que la chaux permet des enduits et badigeons à l'ancienne laissant respirer les murs.

- Si l'on opte pour du papier peint, on utilisera une colle sans solvant.

- Enfin, le nec plus ultra : on peut essayer les peintures dites "intelligentes" qui sont capables d'assainir l'air intérieur. Ces peintures "actives dépolluantes" utilisent une résine naturelle contenant un agent actif capable de capter les molécules de formaldéhyde, de les détruire, tout en ne rejetant que de la vapeur d'eau. Exemple : la marque ONIP avec le produit Clean'R.

- Et surtout, on n'oublie pas :

- De lessiver les murs avant de poser un produit.

- D'aérer pendant la pose de peinture et de respecter le temps de séchage.

- D'aérer après la pose.

- De peindre de préférence en été pour laisser les pièces s'aérer au maximum pendant les premières semaines.

Quand décoration rime avec poison !

De manière générale, les meubles neufs polluent l'air intérieur. Entre le traitement du bois, les peintures utilisées, les colles pour les agglomérés, etc. Les émanations toxiques se produisent dès l'ouverture des emballages et ce pendant plusieurs mois.

- Donc, évitez les meubles en panneaux de particules, en bois agglomérés et autres dérivés du bois, sauf si vous pouvez vérifier que les panneaux utilisés sont de classe E 1, norme qui impose des teneurs inférieures ou égales à 8 mg de formaldéhyde pour 100 g de matériau.

- Si vous ne pouvez pas remplacer les agglomérés mélaminés et les boiseries traitées aux organochlorés, vous pouvez limiter l'émanation des polluants grâce à une couche de vernis à base d'huile de lin et de résines naturelles. Les meubles peuvent être entretenus avec un produit tout simple : 5 cuillerées à soupe d'huile d'olive mélangées à 5 cuillerées à soupe de jus de citron.

- Pour les revêtements de sol, oubliez ceux en PVC, les stratifiés ou les moquettes synthétiques et encollés, de même que les parquets flottants. Préférez le liège, qui possède des vertus antistatiques, le linoléum (à base d'huile de lin), le jonc de mer, le coco, le sisal, le bambou et bien sûr le parquet massif, la pierre ou la moquette dépourvue de produits chimiques, garantie par le label GUT.

- Pour les parquets, attention aux vitrificateurs conventionnels. Utilisez des vitrificateurs écologiques disponibles dans tous les magasins de bricolage ou une huile dure sans COV.

- En ce qui concerne les matériaux de construction, restez vigilant. Pour les isolants, choisissez des matériaux écologiques tels que le liège, le chanvre, la laine de bois.

Investissez dans un bon purificateur d'air

- Le mieux est d'opter pour un purificateur à filtre HEPA, c'est à dire un filtre à haute densité, cent fois plus fin qu'un filtre classique. Comptez entre 250 et 400 euros pour un purificateur qui assainit l'air d'un appartement jusqu'à 70 m2 .

- Attention aux purificateurs par photocatalyse ou les purificateurs d'air qui détruisent les polluants chimiquement sur lesquels on manque encore de recul.

Eloignez la voiture

Le benzène, gaz issu des échappements automobiles (provenant d'un axe routier proche, d'un garage ou d'un parking à proximité) est un hydrocarbure aromatique cancérigène dont le lien avec les leucémies et les lymphomes a été établi.

- Ne mettez pas la voiture au garage tout de suite si votre garage est accolé aux pièces de la maison. Car, à l'arrêt, après une longue route, le moteur en refroidissant, émet des gaz toxiques pour la santé. Même si c'est fastidieux, laissez votre véhicule se refroidir à l'extérieur environ une heure ; ensuite vous pouvez la rentrer dans votre garage et fermer la porte de liaison entre celui-ci et la maison.

Soyez vigilant quand vous chauffez

Nous avons déjà évoqué l'obligation de veiller à l'entretien et au bon fonctionnement des systèmes de combustion et de ventilation. Mais attention aussi aux combustibles utilisés :

- Votre bois doit être sec avec la marque NF bois de chauffage ou France bois bûche, les granulés labellisés Din plus ou EN plus.

- N'utilisez jamais du bois de récupération qui aurait été traité ou peint.

- Préférez les inserts notamment avec le label Flamme verte, 4 ou 5 étoiles.

- Les poêles à pétrole sont à éviter car ils émettent du dioxyde d'azote et du benzène.

- Oubliez de même les braseros et panneaux radiants à gaz.

- Les appareils au gaz doivent avoir reçus la norme EN 449.

Parfumez votre intérieur avec prudence

Par précaution, on arrête d'utiliser brûle-parfum, désodorisants, déodorants d'ambiance, encens, et même bougies parfumées qui polluent notre air intérieur en diffusant des substances toxiques, irritantes, allergènes, voire cancérigènes.

Le désodorisant Febreze par exemple, commercialisé par Procter & Gamble, détruit certes les odeurs, mais aussi notre santé : 89 substances chimiques ont été recensées dans ce produit, dont des perturbateurs endocriniens et des substances cancérigènes avérées comme du benzène, l'un des COV les plus dangereux, du chloroforme (solvant toxique soupçonné d'être cancérigène), du phtalate de dibutyle, ou DBP, considéré comme cancérigène, mutagène ou toxique pour la reproduction, et du formaldéhyde. (source : Environmental Working Group, greener school cleaningsupplies: school cleaner test results, 3 novembre 2009).

- La solution : aérez et préférez un diffuseur avec des huiles essentielles bio ! Contre les mauvaises odeurs, diffusez un peu d'huile essentielle de mandarine. Une astuce : avant de passer l'aspirateur, déposez quelques gouttes d'une huile essentielle dont vous appréciez le parfum sur une petit coton. Aspirez ce coton avant de passer l'aspirateur, ce qui répandra une bonne odeur dans toute la maison.

- Pour désinfecter les sols, utilisez une base lavante neutre ou du vinaigre blanc d'alcool, auxquels vous ajouterez de l'huile essentielle de lavande, de citron ou de thym à thujanol. L'huile essentielle de sapin baumier participe à la lutte contre les agressions microbiennes et purifie l'air ambiant.

- En période d'épidémie, diffusez du ravintsara (nom du camphre de Madagascar). Il s'agit d'une huile essentielle particulièrement antivirale. Ne l'oubliez lors des épidémies de grippe ( source : étude publiée en 2003 par les docteurs Jassim et Naji ; Department of Microbiology, Zayed Complex for Herbal Research and Traditional Medecine, General Authority For Health Services for the Emirate of Abu Dhabi). L'idéal est de placer quelques gouttes dans un diffuseur électrique à jet d'air sec ou un brumisateur à eau qu'on laissera fonctionner vingt minutes maximum.

Les plantes vertes peuvent être les meilleures amies de l'homme

Lorsque la NASA cherchait une solution pour remédier à la pollution de l'air dans les stations orbitales, elle a découvert ... les plantes vertes ! En effet, certaines d'entre elles s'avèrent être assez "intelligentes" pour absorber les substances polluantes en suspension avant de les éliminer naturellement et de les transformer en air purifié. Ces plantes peuvent détruire moisissures et champignons microscopiques, oxyde d'azote, monoxyde de carbone, tous les COV, toluène, benzène, trichloréthylène, xylène, ammoniaque, pentachlorophénol, formaldéhyde. D'une manière générale, 2 ou 3 plantes suffisent à purifier en 24 heures, et à 96%, une pièce d'environ 20 mètres carrés.

Quelles sont ces plantes "miraculeuses"?

- L'Azalée capable d'absorber une bonne dose d'ammoniaque, présent dans beaucoup de produits d'entretien. Placez-la dans la cuisine ou la salle de bain.

- Le Chlorophytum : partie aérienne, racine et tubercule...tout dans cette plante est dépolluant et absorbe la quasi totalité du monoxyde de carbone en 24 heures et même le formaldéhyde, mais en faible quantité.

- Le Chrysanthème absorbe les COV comme le trichloréthylène présent dans certaines peintures.

- La Fougère de Boston est une vedette parmi ses consoeurs dépolluantes ! Elle absorbe chaque jour une grande quantité de xylène et de formaldéhyde. Autre atout non négligeable : vaporisée régulièrement, elle contribue à élever notablement l'hygrométrie des pièces surchauffées.

- Le Ficus neutralise le formaldéhyde. Il s'avère donc très utile pour lutter contre la fumée de cigarettes, les émissions des vernis ou des désodorisants.

- Le Lierre élimine presque totalement le benzène et les solvants en 24 heures.

- Le Philodendron absorbe le pentachlorophénol (PCP), présent dans les produits de traitement du bois.

- L'Aglaonéma absorbe le formaldéhyde en petites quantités.

- Le Palmier d'Arec : ses feuilles longilignes permettent de dépolluer l'air du toluène et du xylène ambiant (présent dans les peintures).

- Le Rhapis est à ranger parmi les plus efficaces pour détoxifier l'air d'ammoniaque.

- Le Caoutchouc est le meilleur pour neutraliser le formaldéhyde.

- L'Anthurium : d'après la NASA, se classe en deuxième position pour la dépollution de l'ammoniaque. Il absorbe aussi le xylène en très grosse quantité. Comme l'Azalée, il est idéal dans la salle de bain ou la cuisine

Faites appel à un conseiller médical en environnement intérieur (CMEI), pris en charge par la sécurité sociale dans certains cas.

- Un conseiller en environnement intérieur peut réaliser différentes mesures : champs électromagnétiques, basses fréquences ou hyperfréquences, niveau de concentration en radon, qualité de l'air, et vous apporter conseils et solutions.

Mais avant de vous lancer, renseignez-vous sur le prix car ce type d'intervention n'est pas donné : 200 euros en moyenne rarement remboursés par les mutuelles !

En revanche, si vous souffrez d'une allergie ou d'asthme, la consultation peut être prise en charge par l'Assurance Maladie. Pour bénéficier de cette intervention, consultez votre médecin traitant qui en fera la demande, idéalement après un bilan allergologique.

- Pour savoir si des substances chimiques dépassent un seuil acceptable , des "home-tests" sont désormais disponibles dans les grands magasins de bricolage, dans les grandes surfaces et même en pharmacie.

Conclusion :

- Si l'on a besoin de produits, on essaye le fait-maison, et si l'on n'a pas le temps, on préfère les produits labellisés.

Ainsi, la dépollution pourra devenir un argument marketing propre à faire évoluer des industriels désireux de répondre aux critères de leurs clients pour préserver leur vente.

Donc, plus vous achèterez des produits peu polluants, plus il s'en trouvera sur le marché !

- Les maîtres d'ouvrage commencent à prendre en compte la qualité de l'air intérieur comme critère dans leurs appels d'offres pour la construction ou la rénovation de bâtiments. Les choses commencent à évoluer dans le bon sens.

- Si vous avez besoin de meubles, pensez aux meubles d'occasion en bois massif. Aujourd'hui boudés par les critères de la mode, ils sont moins toxiques et souvent bien mieux finis ! Gageons qu'ils retrouveront bientôt la côte.

L'idée essentielle reste d'acheter moins mais mieux, mais c'est aussi de penser à d'autres formes de consommation, le partage, l'économie collaborative...