Aucun produit n'est épargné : même nos vêtements et nos chaussures contiennent des produits toxiques.
L'association "Greenpeace" a révélé, après avoir analysé une centaine de vêtements, souvent fabriqués dans des pays sans normes sociales ni environnementales (Chine, Vietnam, Malaisie, Philippines), qu'ils contenaient des substances susceptibles de provoquer des cancers et d'agir comme perturbateurs endocriniens. (Source : "les dessous toxiques de la mode" 20 novembre 2012).
Des marques très connues comme C&A, Mango, Levis, Zara, Metersbonwe, Jack & Jones, Marks & Spencer utilisent en effet des nonylphénols (NPE), composés chimiques utilisés comme tensioactifs, notamment détergents et imperméabilisants.
Si ces vêtements ne sont pas dangereux aux contact, ils peuvent le devenir une fois lavés car les NPE se dégradent dans l'eau en un sous-produit (NP) considéré comme perturbateur endocrinien et classé substance dangereuse prioritaire par l'Union européenne.
Des phtalates ont aussi été détectés dans des articles comportant des impressions "plastisol" : ceux de Tommy Hilfiger, Armani et Victoria's secret.
Les vêtements imperméables et les baskets contiennent des composés perfluorés. C'est le cas chez North Face, Patagonia, Nike ou encore ADIDAS.
Le linge de lit (couette, drap, matelas, coussin) est souvent traité par des retardateurs de flamme bromés, néfastes pour la santé. Il est conseillé de vérifier l'étiquette du linge ; si elle porte la mention " conformes aux exigences du décret n° 2000-164 du 23 février 2000", c'est que le linge en contient.
Les antitaches (PFOA) sont également présents dans le linge de lit car ils permettent d'empêcher les graisses et l'humidité de pénétrer dans les fibres des tissus.
Le linge de maison subit des traitements anti-acariens à la perméthrine, un insecticide très toxique.
Les soutiens-gorge, confectionnés essentiellement à l'étranger et notamment en Chine, contiennent parfois des produits toxiques comme les nonylphénols, interdits en France. En contact direct avec la peau, ces perturbateurs endocriniens libèrent leur toxicité au fil des ans, en dose assez importante pour constituer un facteur de risque de transformations de certaines cellules de la glande mammaire. Ils sont donc impliqués dans le cancer du sein. |
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Quelques conseils : |
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