Notre adhérente réserve un trajet Montpellier-Châtellerault en première classe, départ 11h03, arrivée 18h26. Ce trajet se décompose en 2 étapes avec correspondance de 35 minutes à Bordeaux. L'Intercités démarre d’abord de Montpellier avec un retard de 20 minutes puis arrive à Bordeaux avec un retard de 41 min. La correspondance n'est donc pas possible. Pour se rendre à Châtellerault notre adhérente doit se résoudre à prendre un premier train jusqu'à Poitiers et un second qui l’amène enfin à Châtellerault à 21h50, soit un retard de 3h24 sur le voyage. Dans un premier temps la SNCF reconnaît le retard sur l'arrivée à Bordeaux et propose une indemnisation de 25% du prix de ce billet, qui, de plus, n’est qu’une partie du voyage. Notre adhérente refuse et nous adressons un courrier à la SNCF. En reprenant très précisément toutes les péripéties du voyage, nous lui demandons l'indemnisation prévue pour un retard supérieur à 3 heures c'est à dire 75 % du prix du billet. La SNCF s’exécute rapidement et rembourse la somme prévue dans ses CGV. Remarque : il est à noter que le motif invoqué sur le bon de retard pour justifier celui-ci est « colis suspect » alors qu’à aucun moment ce motif n’a été annoncé dans le train durant le voyage. |