Locataire d'un appartement à Montpellier depuis 27 ans, notre adhérente voit soudainement en juin 2023 le volet roulant de sa pièce de séjour rester bloqué et fermé, plongeant cette pièce principale dans le noir et empêchant toute aération. Elle adresse donc un courrier (LRAR) à l’agence FDI qui gère le bail. Il a d'abord fallu près de 2 mois pour qu'un devis de réparation soit établi. Un mois plus tard, notre adhérente signale à l’agence que rien n’est fait. Un mois plus tard, celle-ci indique qu’elle va contacter le propriétaire, tout en adressant un courrier à notre adhérente, courrier dont le but évident est de « noyer le poisson ». Au lieu de traiter la situation, l’agence qualifie la demande de notre adhérente de « travaux d’amélioration » en y ajoutant des remarques sur l’usure d’autres éléments sans rapport : serrure, moquette, plan de travail.

 

A la demande de notre adhérente, nous adressons alors un courrier RAR à l’agence et copie au propriétaire. Dans notre réponse, nous rappelons que le propriétaire-bailleur, est tenu à plusieurs obligations légales : entretien, fonctionnement, réparation des éléments du logement (donc du volet). Nous contestons aussi les autres remarques, car c’est au propriétaire-bailleur de prendre en charge les réparations dues à la « vétusté » des biens.

Finalement, notre adhérente nous a contacté pour nous informer du déblocage de la situation… et du volet, le propriétaire assumant ses responsabilités en faisant réaliser et prenant à sa charge les travaux.