Le 18/04/2013, M. D. fait l’acquisition d’un moteur de bateau de 200 CV auprès d’un magasin nautique ayant pignon sur rue. Mais l’acheteur se rend très vite compte que ce moteur ne correspond pas à ses attentes. Il interroge le constructeur avec le numéro de série gravé sur celui-ci. Il s’avère que sa puissance à la base n’est que de 150 CV et que le boîtier électronique a été modifié pour l'augmenter. Ce qui est formellement interdit en utilisation plaisance. De plus, la garantie constructeur de 3 ans ne s’applique plus. Malgré les réclamations de l’acheteur, le vendeur fait la sourde oreille ce qui amène M. D. à venir consulter notre association le 23 mai 2013.
Aussitôt, l'UFC Que Choisir envoie au magasin une lettre recommandée avec accusé de réception pour lui rappeler que la modification du boîtier, faite sciemment avec l’intention de la cacher, est constitutive d’un délit de tromperie puni pénalement. Le professionnel n'a jamais répondu à ce courrier.
Dans le mois qui suit, notre adhérent nous appelle pour dire que le moteur a été échangé par le magasin contre un moteur conforme à sa demande.