Logo SAUR.Entre le 12 et le 13 novembre 2013 Madame B. constate qu’une surpression de l’alimentation en eau de sa maison provoque des dégâts qui nécessitent l’intervention conjointe d’un plombier et d’un chauffagiste pour effectuer des réparations. A la même date et à la même heure six foyers du voisinage subissent aussi les mêmes dégâts dus à cette surpression avérée. Quand Madame B. reçoit son relevé de consommation d’eau, elle constate que la SAUR lui a facturé 254 m3 alors que sa consommation habituelle oscille entre 37 à 40 m3, un dysfonctionnement qui se traduit par une surconsommation de 154 m3.

 

Début 2014 puis en décembre 2014, elle adresse au service clientèle de SAUR 2 lettres recommandées avec AR pour obtenir la régularisation de sa facture. Pour toute réponse, elle obtient des courriers comminatoires de la société de recouvrement mandatée par SAUR. Madame B. décide de contacter l’UFC Que Choisir de Montpellier qui adresse le 11 Mars 2015 un courrier recommandé avec AR au fournisseur d’eau, lui rappelant les termes du décret du 27/09/2012 qui limite le montant de la consommation facturée au double du montant de la consommation moyenne. L’association locale présente un nouveau mode de calcul de la consommation : 254 m3- (2x40 m3) = 114 m3 à 2 euros/ m3 soit 348 euros à déduire de la facture initiale de 429 euros. Elle rappelle également que l’intervention des professionnels a été facturée 1700 euros et incite SAUR à revoir sa position et à suspendre les actions de la société de recouvrement, elles aussi en surpression à l’égard de notre adhérente.

 

Le 7 juillet 2015, SAUR consent un dégrèvement de 188 m3 et rectifie sa facture qui affiche à présent 80 euros.