Trois ans et 25000 km après le remplacement du volant moteur de son véhicule dans un centre de réparation lié à une grande surface montpelliéraine, notre adhérente constate une défaillance de l’embrayage de sa voiture l’obligeant à interrompre brutalement l’utilisation de celle-ci et à la confier à ce même centre. Après plusieurs tentatives infructueuses du réparateur, elle apprend qu’il s’agit d’une récidive de la panne antérieure liée à un défaut de la pièce mise en place reconnu par le fournisseur. |
Ce n’est qu’après 12 semaines d’immobilisation et une nième relance, qu’elle rentrera finalement en possession de son véhicule réparé sans frais pour ce qui la concerne. Entre temps, enceinte et travaillant à 20 km de son lieu d’habitation, elle a dû louer une voiture pour un coût global de 1484 € et demande à être remboursée. En vain. |
Elle se tourne alors vers l’UFC Que Choisir de Montpellier. Dans son intervention, le conseiller de l’UFC-Que Choisir de Montpellier rappelle au réparateur que la loi lui fait obligation de résultat concernant non seulement la réparation proprement dite du véhicule, mais aussi son immobilisation et, par voie de conséquence, l’indemnisation du propriétaire lorsqu’il est obligé de louer un véhicule de remplacement. |
Une semaine plus tard, l’administration du centre en question fait savoir à notre conseiller qu’elle accepte de rembourser notre adhérente sous réserve de renonciation de sa part à toute réclamation ultérieure. Ce qu’elle accepte bien volontiers. |