Notre adhérente est contactée par Vattenfall, fournisseur suédois d’électricité, pour lui présenter une offre et l’inciter à changer de fournisseur. Elle se déclare non intéressée mais veut bien examiner plus en détail les documents que Vattenfall lui enverra. A quoi ce dernier répond que pour lui en voyer ces documents il a besoin de son RIB (?). Demande pour le moins bizarre mais notre adhérente accepte d’envoyer son RIB. Elle reçoit rapidement les documents en question accompagnés d’un bordereau de rétractation. Bien que n’ayant rien signé, par mesure de précaution, elle envoie dans le délai des 14 jours le bordereau. Vattenfall accuse alors réception de la rétractation d’un contrat qui n’a jamais été signé. L’affaire aurait dû en rester là, mais oh surprise, notre adhérente voit alors son électricité coupée. Elle contacte son fournisseur qui lui explique alors qu’elle l’avait quitté au bénéfice de Vattenfall. Celui-ci avait bien activé sans son accord le contrat et le changement et ce, sans attendre le délai de 14 jours. Prenant en compte la résiliation Vattenfall lui a alors coupé le courant sans se préoccuper de savoir si un nouveau fournisseur prenait le relai ! Après deux jours de démarche l’ancien fournisseur réactive le contrat et rétablit l’électricité. Mais l’histoire n’est pas finie. Quelques jours après notre adhérente a la désagréable surprise de se voir prélever par Vattenfall par mandat SEPA une somme de 4,62 € pour quelques jours de consommation… alors qu’elle n’a jamais signé de mandat SEPA chez Vattenfall. Sa banque lui explique alors que le mandat SEPA existe bien, ce qui tend à prouver qu’avec l’aide du RIB qu’elle avait transmis, Vattenfall a activé sans sa signature le mandat et encaissé les 4,62 €.
Notre adhérente nous fait alors part du litige. Nous écrivons à Vattenfall en nous indignant de ses pratiques, en faisant part de celles-ci à la DGCCRF et au Médiateur de l’énergie et en lui demandant non seulement de rembourser à notre adhérente les 4,62 € mais aussi de lui accorder 100 € de plus pour le préjudice subi… ce que Vattenfall accepte immédiatement sans discuter ! |