Notre adhérente qui a un certain âge, part pour un séjour de 15 jours tous frais compris en Tunisie le 12 mars 2020. Le 16 mars elle est avertie d’un rapatriement précipité pour cause sanitaire lie à la pandémie COVID. Le soir même, elle atterrie à Orly à minuit et comme les autres personnes qui l’accompagnait est abandonnée’’ au pied de l’avion’’. Elle devra rejoindre la gare de Lyon par ses propres moyens et passer la nuit sur les escaliers faute de structure d’accueil ouverte. Elle peut enfin, à 5H du matin prendre un billet TGV pour rejoindre Montpellier ou elle devra prendre un taxi pour l’amener à la Grande Motte ou elle arrive 26 heures après le départ de Djerba.

La semaine suivante, elle prend contact avec le voyagiste Flamingo Tour de Lunel et rédige plusieurs courriers recommandés à l’organisateur du voyage Voyamar, tous restés sans réponse. Elle s’adresse alors à notre antenne de Lunel qui envoie un lettre RAR à Flamingo Tour. En réponse l’agence lui propose une indemnité compensatrice de 100€ et une remise de 5% à valoir sur un prochain voyage ! Notre adhérente refuse cette proposition qui est loin de couvrir le préjudice subi. Dans un premier temps nous saisissons pour elle le Médiateur du Tourisme, qui, après avoir demandé des pièces supplémentaires, n’apporte toujours pas de réponse au bout de six mois, certainement noyé sous les dossiers suite aux multiples annulations de vols et voyages !

Nous conseillons alors à notre adhérente de saisir le conciliateur de justice et lui préparons un dossier complet. A réception de la convocation pour la conciliation, le voyagiste propose alors à notre adhérente un compromis qui couvre plus largement le préjudice subi, compromis que notre adhérente accepte.