La mère de notre adhérente réserve un séjour de thalassothérapie sur le site internet Thalasseo.com et effectue un règlement de 887 €, mais en renseignant une adresse électronique erronée. Le même jour, notre adhérente signale l’erreur et communique la bonne adresse. Le lendemain, par retour du courriel, le site indique qu’il prend en compte l’adresse corrigée et qu’il enverra la facture et les documents du séjour. Restant sans nouvelles de Thalasseo la mère de notre adhérente refait sa réservation en allant par erreur sur le site de Thalazur pour un montant quasi-équivalent.

N’ayant pas reçu la confirmation de réservation de Thalasseo et les documents afférents, notre adhérente demande le remboursement du séjour. Dans sa réponse, Thalasseo assure avoir envoyé le jour de la réservation un message à la première adresse donnée (erronée) indiquant l’enregistrement de la réservation et un 2ème message 9 jours plus tard à cette même adresse avec la facture et un bon d’échange, et refuse le remboursement en raison de l’absence d’annulation dudit séjour. Le refus est confirmé après la réclamation de notre adhérente qui nous contacte. Dans notre intervention auprès du site, nous lui signifions qu’il a peut-être bien enregistré la modification de l’adresse électronique, mais qu’ensuite aucun message n’a été envoyé à la bonne adresse et nous demandons donc le remboursement du montant du séjour. Thalasseo maintenant son refus nous invitons notre adhérente à saisir le conciliateur de justice et l’aidons à la constitution de son dossier de saisine. Et, oh surprise, la veille de l’audience, l’avocate de Thalasseo contacte notre adhérente pour trouver un accord amiable. Elle lui propose le remboursement de la moitié du montant du séjour que celle-ci accepte.