Notre adhérente nous saisit de ce litige et nous nous adressons à la dentiste en mettant en cause sa responsabilité professionnelle engagée selon le code de la santé publique. De plus, nous lui précisons que son activité a une dimension commerciale envers ses patients, régie par le code de la consommation qui l’oblige à une information préalable auprès de ses patients, obligation qui n’a pas été remplie vis-à-vis de notre adhérente. Nous lui demandons donc de bien vouloir reprendre les soins qu’elle avait prodigués, non pas au mieux de ses intérêts financiers, comme son devis semble l’indiquer, mais au mieux des intérêts de notre adhérente. Nous transmettons copie de ce courrier au Conseil départemental de l'ordre des chirurgiens-dentistes. Pour les aspects médicaux des conséquences de l’intervention, nous proposons à notre adhérente de consulter un dentiste expert. Elle obtient de celui-ci un devis de près de 2000 € en reste à charge pour réfection complète de son état dentaire et 800 € au titre du préjudice des douleurs. Ce devis est transmis à l’assureur de la responsabilité civile de la dentiste. Cet assureur propose à titre transactionnel un montant de 2500 € que notre adhérente accepte. Néanmoins, il aura fallu deux années et plusieurs interventions pour obtenir gain de cause. |