En juin 2024, notre adhérent fait l’acquisition d’un véhicule Fiat d’occasion de mai 2021. Très rapidement, il rencontre des problèmes avec la boîte de vitesses automatique (BVA) et constate qu’un voyant « Adblue » s’allume au tableau de bord. Mi-novembre, il présente le véhicule, qui n’a que 23.673 km, au garage Fiat de Narbonne. Le diagnostic du garage conclut au remplacement de la BVA avec un devis de plus de 15.000 €. Quant au problème « Adblue » il serait la conséquence du problème de BVA !

Notre adhérent contacte alors le garage en demandant une prise en charge par Fiat de la réparation mais son courrier RAR reste sans réponse. Nous intervenons alors auprès de Fiat avec l’argumentaire suivant : s’il est évident que le véhicule est sorti de la garantie légale de conformité de deux ans, il est de notoriété publique que d’une part, Fiat rencontre de nombreux problèmes avec cette BVA et que d’autre part, le groupe Stellantis (dont Fiat fait partie) rencontre un vrai problème avec son système « Adblue ».  Pour preuves les actions actuelles en justice contre ce constructeur. En conséquence, nous précisons que nous sommes clairement face à deux vices cachés tels que définis par la loi (sauf à expliquer que la durée de vie normale des BVA chez Fiat n’est que d’environ 20.000 km et que le problème « Adblue » est un faux-problème). Quant à la garantie de vice caché elle peut être invoquée dans les deux ans à partir de la découverte du vice alors que la garantie de conformité ne peut être invoquée que dans les deux ans suite à l’achat. En conclusion, nous demandons à Fiat la mise en œuvre de cette garantie de vices cachés par la prise en charge de 100 % des réparations de remplacement de la BVA et de celle du système « Adblue ». Au bout d’un « certain » temps, Fiat finit par accepter la prise en charge de 90 % du montant des réparations concernant BVA et Adblue, ce que notre adhérent valide.