Nous consacrons le dossier de ce mois à la qualité de l’eau au robinet à l’occasion de la mise à jour de notre carte interactive qui vous permet de connaitre en quelques clics la qualité de l’eau de votre commune. Pouvons-nous boire sans crainte l’eau de notre robinet ? La réponse est oui dans 99% des communes en France, notamment dans l’Hérault. Ce qui ne veut pas dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Si l’eau au robinet est de bonne qualité c’est au prix de traitements de plus en plus couteux supportés par les consommateurs, alors qu’ils ne sont pas, et de loin, les plus pollueurs car la qualité de la ressource en eau, elle n’est pas au rendez-vous. De plus certains aspects comme la présence de perturbateurs endocriniens résultant de l’usage des pesticides sont insuffisamment pris en compte. Comment et par qui sont faites les analyses, comment les consommateurs sont-ils informés, que recherche-t-on dans l’eau du robinet, quels sont les critères de qualité… Le dossier de ce mois répond à ces questions et complète notre dossier sur l’eau.
 
1 - Acteurs de l’eau

L’eau en France est d’abord sous la responsabilité de nombreux acteurs publics qui ont en charge la préservation et la gestion des ressources en eau pour ses différents usages parfois conflictuels.

Au niveau de l’Etat sont concernés le Ministère de l’Ecologie et la Direction générale de l’aménagement du logement et de la nature (DGALN). Au niveau régional et départemental les Directions Régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL), les Agences Régionales de Santé (ARS) (qualité de l'eau potable et des eaux de baignade) et les Directions Départementales des Territoires (DDT).

Les agences de l’eau (une par bassin dont l’Agence Méditerranée-Corse pour notre région) interviennent dans trois grands domaines : la lutte contre la pollution, la préservation et la gestion de la ressource en eau, le soutien à la connaissance et à la coopération des acteurs de l'eau. Ces missions s’appuient sur un schéma directeur d’aménagement des eaux (SDAGE) déclinés à des échelons locaux en schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) comme par exemple dans l’Hérault ceux du Fleuve Hérault, du Lez-Mosson- Etangs Palavasiens , de l’Etang de Thau…

Enfin les collectivités territoriales ont la responsabilité au niveau local de la distribution et de l’assainissement de l’eau. Elles peuvent l’exercer directement (régie municipale ou intercommunale) ou sous forme de DSP (délégation de service public) à des entreprises privées.

Pour en savoir plus sur ces différents acteurs, notamment dans l’Hérault vous pouvez consulter la fiche « les acteurs de l’eau » sur notre site.

Tous ces acteurs concourent plus ou moins directement à la qualité de l’eau au robinet. Celle-ci dépend bien entendu de la qualité de la ressource en eau (rivières ou nappes souterraines). Lors d’une précédente campagne fin 2017 « S-eau-S » nous nous étions inquiétés de la préservation de cette ressource (en quantité et qualité). Enfin si la qualité de l’eau au robinet en France est très satisfaisante pour plus de 95% de la population, n’oublions pas que c’est au prix de traitements de plus en plus couteux, nécessaires pour rendre potable une eau issue d’une ressource trop dégradée par différentes pollutions, notamment agricoles. Le prix de l’eau payé par le consommateur s’en ressent et force est de constater que les pollueurs ne sont pas les payeurs !

 
2 – Analyse et qualité de l'eau du robinet

L'eau du robinet est en France l'aliment le plus contrôlé. Elle fait l'objet d'un suivi sanitaire permanent, destiné à en garantir la sécurité sanitaire, depuis le captage dans le milieu naturel, jusqu'au robinet du consommateur. Le suivi sanitaire de l'eau dépend à la fois :

  • de la surveillance qui doit être exercée par la structure responsable de la production et distribution de l'eau : protection de la ressource, fonctionnement et sécurité des installations, analyses de l’eau… En cas de dépassement d'une limite de qualité, elle doit immédiatement informer le maire et les autorités sanitaires (ARS), procéder à une enquête afin de déterminer les causes du problème et porter les résultats de celle-ci à la connaissance du maire et de l'ARS. Elle doit également prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir la qualité de l'eau. En cas de risque pour la santé, l'exploitant en liaison avec l'ARS diffuse des recommandations d'usage à la population, en particulier aux groupes de population les plus sensibles.
  • du contrôle sanitaire mis en œuvre par les Agences Régionales de Santé (ARS) : prélèvements et analyses, inspection des installations, prises de décision administratives, information du public... Les programmes de contrôle mis en œuvre par les ARS, en application des dispositions de la Directive européenne 98/83/CE relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine et du Code de la santé publique, portent sur des paramètres microbiologiques, physico-chimiques ou radiologiques afin de s'assurer que les eaux sont conformes aux exigences de qualité réglementaires et ne présentent pas de risque pour la santé des consommateurs. Ceci dit d’une ARS à l’autre le nombre de molécules recherchées (notamment pesticides) peut être très variable de quelques dizaines à quelques centaines comme l’a montré notre dernière étude sur la qualité de l’eau au robinet.

Les prélèvements et analyses sont réalisés par des laboratoires agréés pour le contrôle sanitaire des eaux par le Ministère chargé de la santé et retenus par les Agences régionales de santé après mise en concurrence. Le contrôle sanitaire donne lieu chaque année à la réalisation de plus de 300 000 prélèvements d'eau et de l'ordre de 12 millions d'analyses. Ces résultats sont accessibles sur le site du Ministère de la santé. C’est à partir de ceux-ci que nous publions notre carte interactive de la qualité de l’eau qui fait une synthèse de l’ensemble des analyses sur une période donnée et attribue une appréciation de la qualité de l’eau. 50 contaminants et paramètres différents fixés par la réglementation doivent être au moins recherchés et mesurés. Ils sont classés en deux groupes pour lesquels sont définis soit des limites de qualité à ne pas dépasser, soit des références de qualité. C’est à partir d’une synthèse de ces mesures sur deux ans que nous attribuons sur notre carte interactive une qualification à l’eau d’une commune (et le cas échéant à chaque réseau alimentant la commune).

Pour les limites de qualité (cf. ci-dessous) l’eau est qualifiée, suivant le % d’analyses non-conformes,

  • de « Bonne » : moins de 5 %,
  • de « Satisfaisante » : entre 5 % et 25 % ,
  • de « Médiocre » : entre 25 % et 50 %,
  • de « Mauvaise » : entre 50 % et 75 % ,
  • de « Très mauvaise » : plus de 75 %.

Pour les références de qualité l’eau est qualifiée, suivant le % d’analyses non-conformes,

  • de « Bonne » : moins de 25 %,
  • de « Satisfaisante » : entre 25 % et 50 %,
  • de « Médiocre » : plus de 50 % d’analyses non conformes.

 

 

L’information du consommateur est aussi assurée par la commune dont il dépend où il peut consulter les résultats des analyses mais aussi par son distributeur d’eau qui doit lui faire parvenir au moins une fois par an une synthèse des analyses comme celle-ci. Pour les immeubles en copropriété c’est le syndic de propriété qui reçoit cette information et doit en faire part aux copropriétaires.

 

 
3 - Origines des défauts de qualité

D’où viennent les défauts de qualité ? Ils se répartissent en quatre grandes catégories :

3.1 - Des pollutions dues aux activités humaines

La réglementation définit des limites de qualité pour différents polluants résultant d’activités humaines, notamment agricole ou industrielle. Les polluants les plus fréquemment rencontrés dans l’eau du robinet sont d’origine agricole :

  • Le risque entraîné par les pesticides est celui d’une exposition sur le long terme ou à des stades cruciaux du développement de l’organisme, à des doses très faibles mais répétitives et avec des interactions possibles entre différents pesticides. Les risques suspectés, sans qu’ils aient pu être formellement démontrés à ce jour, pourraient être notamment des cancers (leucémies, entre autres), des troubles du système nerveux ainsi que des troubles de la reproduction. A la différence des autres polluants dont on peut accepter la présence tant qu’elle est inférieure aux limites sanitaires, les pesticides susceptibles d’être des perturbateurs endocriniens (PE) peuvent avoir de graves conséquences sur la santé à très faibles doses et devraient de ce fait être strictement interdits en application du principe de précaution. La réglementation européenne sur les pesticides empêche en théorie la vente de pesticides ayant des propriétés de PE. Mais dans la pratique, le niveau d’exigence requis pour démontrer les effets néfastes sur le système hormonal est tellement élevé qu’il rend cette réglementation totalement inopérante, laissant sur le marché des centaines de pesticides soupçonnés d’être PE. Notre étude révèle ainsi la présence de pesticides soupçonnés d’être PE dans 28 % en moyenne des analyses considérées comme conformes à la réglementation.
  • Les teneurs excessives en nitrates dans l’alimentation sont susceptibles de faire courir des risques de méthémoglobinémie (syndrome du bébé bleu) chez les nourrissons. En effet, les nitrates, transformés dans l’organisme en nitrites, peuvent, par la modification des propriétés de l’hémoglobine du sang, empêcher un transport correct de l’oxygène par les globules rouges. Toutefois, aucun cas de méthémoglobinémie lié à l’eau d’alimentation n’est recensé aujourd’hui en France. Plus généralement, la présence de nitrates dans l’eau potable est un indicateur de pollution d’origine agricole, qui peut s’accompagner de la présence d’autres polluants tels que des pesticides.

 

3.2 - Des composants des canalisations

La réglementation définit des limites de qualité sur certains des composants des canalisations pouvant migrer dans l’eau. Pour la recherche de ces polluants, le prélèvement de l’eau se fait fréquemment au robinet des consommateurs. Par conséquent, leur présence dans une analyse ne signifie en aucun cas que cette pollution affecte l’ensemble du réseau ou de la ville, car elle peut ne concerner par exemple que certains branchements du réseau, certains immeubles ou logements.

  • Le plomb est toxique et son ingestion à faibles doses mais répétées est à l’origine du saturnisme, une maladie touchant les enfants qui se manifeste par de l’anémie, un retard de développement intellectuel, des troubles neurologiques, digestifs et rénaux. Pendant longtemps, il a été utilisé pour la réalisation de canalisations. Bien qu’il soit désormais interdit, il peut encore subsister dans certains branchements publics ou privés, dans des soudures au plomb ou encore dans les colonnes montantes des immeubles anciens. Les canalisations en plomb doivent donc impérativement être remplacées.
  • Le nickel est toxique notamment pour les reins. Sa présence est généralement due à son utilisation en plomberie (tuyaux, raccords, robinets).
  • Une exposition au cuivre à long terme est susceptible de provoquer des irritations du nez, de la bouche ou des yeux. Sa présence dans l’eau provient de la corrosion des canalisations, notamment par des eaux agressives (trop douces).
  • Le chlorure de vinyle est classé cancérogène certain pour l’homme et constitue un facteur de risque pour le cancer du foie. C’est un composant du PVC utilisé pour les canalisations. Sa présence dans l’eau est due à certains PVC de mauvaise qualité utilisés avant les années 1980.

 

3.3 - Des défauts de traitement de l’eau

Ces contaminations peuvent être dues à un défaut de surveillance ou à une vétusté des installations de traitement et de distribution de l’eau. Elles sont plus fréquemment rencontrées dans des communes rurales ou de montagne.

Selon l’importance de ces critères, la réglementation a défini des limites ou des références de qualité.

 
4 - Limites et références de qualité

Compte tenu des sources qui peuvent affecter la qualité de l’eau quels sont les critères de qualité définis réglementairement et étudiés lors des prélèvements. On distingue deux groupes d’importance différente :

 

4.1 - Limites de qualité :

La qualité microbiologique est l’exigence première pour qu’une eau soit considérée comme potable. La réglementation définit d’une part des limites de qualité qui ne doivent pas être dépassées pour les germes pathogènes susceptibles de causer des problèmes de santé tels que des troubles intestinaux ou des infections localisées (Escherichia coli et entérocoques) et d’autre part des références de qualité pour les germes qui, sans être pathogènes, signalent une défaillance dans le traitement de l’eau ou dans le réseau. Une eau est conforme aux  limites  de  qualité  microbiologique  lorsqu’il  y  a  absence d’Escherichia coli et d’entérocoques dans un échantillon de 100 mL d’eau.

Des limites de qualité sont aussi définies pour de nombreuses substances toxiques (pesticides, nitrates, plomb, nickel, cuivre, arsenic, solvants chlorés…).

  • Pour les pesticides des limites sont définies pour chaque pesticide mais aussi pour les pesticides totaux. Par exemple la limite de qualité est fixée à 50 mg/L en nitrates dans l’eau d’alimentation. Pour les pesticides les limites de qualité sont fixées à 0,10 μg/L pour chaque pesticide et à 0,50 μg/L pour le total des pesticides mesurés.
  • Les bromates sont des sels du brome, un élément chimique très toxique pour les organismes aquatiques. Les bromates seraient susceptibles d’être à l’origine de cancers des reins. Ils peuvent apparaître lors du processus de potabilisation de l’eau, soit lorsqu’une eau contenant déjà du brome est désinfectée à l’ozone, soit parce que l’eau de Javel en contient.
  • La présence d’arsenic dans l’eau est essentiellement d’origine naturelle, car celui-ci est présent dans les roches anciennes ou volcaniques (Massif central, Vosges...). L'arsenic est toxique par effet cumulatif, il peut entraîner des cancers de la peau et des cancers internes.
  • Le sélénium : c’est un composant des roches profondes dont la présence dans les eaux révèle l’épuisement des nappes phréatiques du fait d’une surutilisation, notamment agricole. Bien que ce composé soit toxique, ses conséquences sur la santé sont à ce jour mal évaluées compte tenu des faibles niveaux auxquels est exposée la population française.

 

4.2 - Références de qualité :

Des dépassements sur ces critères n’ont pas d’impact direct sur la santé, mais ils traduisent notamment des dysfonctionnements du traitement pour rendre l’eau potable (certains critères microbiologiques, présence de chlore ou d’aluminium, eau trouble…). Ils peuvent traduire également les caractéristiques spécifiques de la ressource utilisée pour fabriquer l’eau potable (eau dure/eau douce, eau acide, présence de fer, radioactivité…) qui peuvent être à l’origine d’inconfort ou de désagrément pour le consommateur (eau colorée, entartrage dû à une eau calcaire, corrosion des canalisations et des appareils de chauffage par une eau agressive). Sont notamment recherchés :

  • Les chlorites formés lors de l'utilisation de chlore pour la désinfection de l'eau potable.
  • Les matières organiques non pathogènes (bactéries coliformes, bactéries sulfitoréductrices…) sont issues du lessivage des sols ou des rejets agricoles et urbains. Elles peuvent engendrer un développement microbien, d’algues ou de champignons ou encore être à l’origine de mauvais goûts.
  • La présence d’aluminium peut être d’origine naturelle, mais le plus souvent, elle résulte de l’ajout volontaire de sels d’aluminium utilisés pour rendre limpides des eaux naturellement troubles. La référence de qualité est fixée à 200 μg/L.
  • La minéralisation de l’eau traduit la richesse de l’eau en sels minéraux d’origine naturelle. Une eau faiblement minéralisée (également appelée douce) peut être corrosive pour les canalisations et les appareils de chauffage et entraîner une dissolution des métaux toxiques comme le plomb. Si cette eau est en outre acide, elle est alors considérée comme agressive car elle peut attaquer les canalisations (plomb, cuivre, zinc). À l’inverse, une eau trop minéralisée (souvent appelée « calcaire » ou « eau dure ») peut être à l'origine de dépôts et d’entartrage.
  • L’eau acide ou alcaline :  mesuré par le PH de l’eau ce paramètre est directement lié à la nature du sous-sol. En régions granitiques les eaux sont acides, alors qu’en régions calcaires elles sont alcalines. Une eau à la fois acide et peu minéralisée est considérée comme agressive. Le PH de l’eau potable doit être situé entre 6,5 et 8,5. De 6,5 à 7.0 l’eau est acide et une eau trop acide est corrosive pour les canalisations. Au dessus de 7.0 elle est alcaline. Une eau trop alcaline (au-dessus de 8.5 – 9) est à déconseiller notamment pour la toilette car irritante pour la peau.
  • Le manganèse est naturellement présent dans les roches au contact de l’eau. Il ne semble pas présenter de toxicité, en revanche il peut donner une coloration et un goût métallique à l’eau.
  • La présence de fer dans l’eau est majoritairement d’origine naturelle lorsqu’il est présent dans les roches. Dans certains cas, sa présence peut être due à la corrosion des canalisations. Il ne présente pas de toxicité, par contre il peut être à l’origine de colorations de l’eau ou de goûts désagréables.
  • La radioactivité de l’eau est due à la présence, dans certaines régions, d’un sous-sol granitique riche en composés radioactifs naturellement présents dans les roches. Elle est faible par rapport aux autres sources de radiations naturelles (rayonnements du sous-sol, de l’air ambiant ou rayonnements cosmiques). Les études épidémiologiques menées à ce jour n’ont pas permis d’établir de lien entre l’eau de boisson et les cancers du système digestif ou d’autres organes. Par application du principe de précaution, il est cependant recommandé de limiter cette contamination.

Pour en savoir plus sur  tous les paramètres étudiés, consultez notre glossaire.

Vous pouvez enfin accéder à notre dernière étude plus complète de la qualité de l’eau au robinet en suivant ce lien (voir le lien vers l’étude en fin d’article)

 
5- Quelques conseils d’usage de l’eau du robinet
  • Prenez connaissance de la fiche annuelle que vous transmet votre distributeur d’eau et dans le cas d’une copropriété demandez là au syndic ou au conseil syndical.
  • Laissez couler l’eau avant de la consommer lorsqu’elle a stagné dans les canalisations, de quelques secondes à une à deux minutes (en cas de stagnation prolongée, après plusieurs jours d’absence, par exemple).
  • Dans le cas où l’odeur est marquée, il suffit de laisser l’eau s’aérer, par exemple dans une carafe ouverte.
  • Utilisez l’eau du réseau d’eau froide pour la boisson, la préparation ou la cuisson des aliments : une température élevée peut favoriser le transfert dans l’eau des métaux qui constituent les canalisations et la dégradation de la qualité bactériologique.
  • Lorsque la concentration en nitrates est comprise entre 50 et 100 mg/l, l’eau ne doit pas être consommée par les femmes enceintes et les nourrissons. Si elle est égale ou supérieure à 100 mg/l, l’eau ne doit être utilisée pour aucun usage alimentaire.
  • Lorsque l’eau est très alcaline (pH supérieur à 9), il est déconseillé de l’utiliser pour la toilette, car elle peut être irritante pour l’œil ou la peau.
  • Il est déconseillé de boire de l’eau adoucie et, si vous installez un adoucisseur réservez le à l’eau chaude sanitaire.
  • Les carafes filtrantes sont à déconseiller. Leur efficacité est plus que douteuse suivant un rapport de l’ANSES et elles peuvent être de véritables nids à bactéries.
  • Enfin de l’eau du robinet ou de l’eau en bouteille ? Vu la qualité de l’eau au robinet et son prix il n’y a pas photo.