Litiges résolus

Suite à l’échange standard du moteur de son véhicule effectué par le garage SN Technic Auto de Saint-Doulchard (15), notre adhérent a constaté des désordres au niveau de la boîte de vitesses après quelques centaines de kilomètres parcourus, rendant le véhicule inutilisable.

L’expertise mandatée par l’assurance de notre adhérent, la MACIF, a conclu que « le garage Technic Auto a failli à son obligation de résultat en ne prenant pas soin de maintenir un niveau d’huile suffisant dans la boîte de vitesses ». Suite à ce constat, la MACIF sollicite auprès de l’assurance du garage, la MAAF, la prise en charge des frais comprenant notamment la réparation, les frais de location d’un véhicule de remplacement et les frais de gardiennage du véhicule qui  est immobilisé depuis plusieurs mois à Aubenas et l’indemnisation pour préjudice de jouissance, soit un total de 13.572 €.

 

Après plusieurs mois d’attente, notre adhérent n’obtenant aucune réponse de la MAAF, demande à l’UFC Que choisir de Montpellier d’intervenir. Entre temps, l’entreprise SN Technic Auto est radiée du registre du commerce et absorbée par l’entreprise G.T.B. Pièces Auto à Bourges dont l’équipe dirigeante est la même.

Nous intervenons alors auprès de cette dernière qui transmet notre courrier à la MAAF dans lequel nous réclamons la somme de 14.881 € puisque les frais de gardiennage continuent à courir.

En retour, celle-ci nous adresse en 2 fois un remboursement de 13.070 € pour notre adhérent, soit la somme demandée déduite de la franchise et des frais de gardiennage qui n’ont pas été pris en compte en raison de l’absence de contrat de dépôt.

 

Vous perdez soudainement votre ligne  (slamming) : plus de téléphonie, plus de TV, plus d’internet. Vous appelez (via un mobile !) votre opérateur… et vous apprenez… pas forcément tout de suite que votre ligne a été écrasée par un autre opérateur. Que s’est-il passé : votre numéro de ligne a été récupéré par un autre opérateur alors que vous n’aviez rien demandé. L’origine peut être tout simplement une erreur de saisie de numéro par l’écraseur ou de connexion dans les répartiteurs de ligne. Par convention (pour éviter des entraves à la concurrence et des changements voulus d’opérateur) celui chez qui vous êtes n’a pas le droit de recueillir votre accord pour le changement et d’en profiter pour essayer de vous retenir.

Si votre ligne est écrasée sans votre consentement, inutile de s’adresser au fautif (que vous ne connaissez pas forcément). C’est l’opérateur auprès de qui vous êtes  abonné qui doit, une fois que vous lui avez confirmé que vous ne vouliez pas changer d’opérateur et que vous n’avez plus de ligne, faire le nécessaire auprès du fautif pour récupérer votre ligne avec votre numéro. Parfois la récupération du numéro s’avère impossible (avec le préjudice qui va avec !) et vous devez alors récupérer votre connexion avec un nouveau numéro.

Par convention entre la Fédération Française des Télécoms (FFT) (à laquelle adhérent tous les opérateurs) et l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) votre opérateur a 7 jours pour vous rétablir la ligne. Vous n’avez bien sûr pas à payer votre abonnement pendant la période d’indisponibilité de votre ligne et de plus avez droit à une indemnité de 30 € augmentée de 30 € par semaine de retard sans pouvoir dépasser 120 €.

 

Se faire écraser sa ligne c’est ce qui est arrivé à notre adhérente abonnée chez Free.  Le coupable serait Bouygues ? Mais Free s’est avéré incapable de rétablir la ligne de notre adhérente avec son numéro, qui a dû finalement accepter de changer de numéro et de prendre une connexion via la fibre optique. Elle a été privée de connexion pendant plus d’un mois et conformément à la convention FFT-ARCEP nous avons donc demandé à Free en plus du remboursement de l’abonnement pour la période sans connexion (accordé !) une indemnisation de 120 € qui elle a été refusée au motif qu’il fallait que l’écraseur reconnaisse d’abord sa faute !!

Suite au refus de Free nous nous sommes alors adressés au Médiateur des Télécoms en lui demandant d’accorder les 120 € en question augmentés de 100 €. En réponse le Médiateur a proposé une indemnisation de 150 € que Free a finis par verser à notre adhérente.

 

En litige avec Cdiscount et La Poste depuis le mois de mars au sujet d’un colis non livré et après de nombreux appels, mails et courriers sans succès jusqu’en novembre 2017, notre adhérente finit par nous confier le dossier.

Notre courrier du 5 décembre  retraçant l’affaire avec pièces jointes démontre à Cdiscount que le colis a été perdu par La Poste et que notre adhérente est donc victime d’un dysfonctionnement du transporteur choisi par Cdiscount. Le 11 décembre, le service « Qualité – Médiation » de Cdiscount nous fait savoir par mail que le compte bancaire de notre adhérente sera recrédité du montant correspondant à l’achat et lui offre en plus un petit bon d’achat.

 

Le 12 décembre, notre adhérente passe dans nos locaux pour nous remercier d’avoir mis rapidement fin à ce litige.

 

 

Notre adhérente avait réservé par l'intermédiaire de Govoyages deux billets d'avion Marseille-Rome avec la compagnie Vueling. Cette dernière a notifié à notre adhérente l'annulation du vol plusieurs mois avant la date prévue, donc largement au delà des 15 jours qui auraient entrainé un droit à une indemnisation de 250 € par passager pour ce type de vol. L'achat ayant été fait par l'intermédiaire de l'agence, Vueling a remboursé le prix des billets a Govoyages qui devait les rembourser à notre adhérente. Malgré ses demandes répétées, le remboursement n'étant toujours pas intervenu après près de cinq mois, notre adhérente a fini par faire appel à nous.

Et oh miracle, le courrier que nous avons envoyé à Govoyages a accéléré le remboursement qui est intervenu dans la foulée.
 
Morale de l'histoire : il aurait mieux valu que notre adhérente réserve directement ses billets auprès de Vueling pour des tarifs certainement équivalents et sans frais d'agence. Le remboursement aurait été  plus rapide sans la perte des frais d'agence non remboursés.


Notre conseil : pour des vols secs, adressez-vous de préférence à la compagnie choisie plutôt qu'à une agence !
 

 

Notre adhérent, client mensualisé EDF reçoit une facture de régularisation de plus de 600 € correspondant à une consommation électrique beaucoup plus élevée que les années précédentes. Contacté, EDF justifie la facture et lui demande de la payer pour éviter de se voir couper l’électricité, ce qu’il se résout à faire. Il prend ensuite contact avec nous pour se faire expliquer la facture et comprendre la surconsommation.

L’analyse de la facture et des index du compteur montre qu’un changement de compteur a eu lieu en juillet lors de la pose d’un compteur Linky et que l’index relevé lors de la dépose de l’ancien compteur est manifestement erroné. Au vu de la consommation des années précédentes nous estimons la surconsommation facturé à environ 4600 kWh et demandons à EDF de rectifier la facture erronée, de rembourser notre adhérent en conséquence et lui accorder une indemnisation pour le préjudice subit.

 

Suite à notre courrier, EDF reconnait rapidement l’erreur sur l’index de dépose de l’ancien compteur, recalcule la facture avec le bon index et rembourse à notre adhérent 4504 kWh de consommation soit 652,74 € plus 60 € pour le préjudice subi.