Litiges résolus

Notre adhérente fait réaliser des travaux d’isolation à son domicile et constitue avec le professionnel un dossier pour l’obtention de l’éco-prime CEE(*) Total-CAPEB. Ce dossier, étant déclaré éligible, le montant de l’éco-prime est estimé à 2454 €, et est confirmé par l’équipe des Primes CEE Total. Or, elle reçoit un paiement de seulement 618 €.

 

Ses réclamations demeurant vaines, elle fait appel à l’UFC Que choisir de Montpellier qui intervient auprès de Total Marketing France. Peu de temps après, elle obtient le versement du complément de l’éco-prime, soit 1836 €.

 

(*) CEE : certificats d’économies d’énergie

 

Notre adhérente achète en 2014 une Audi d’occasion couverte par une garantie jusqu’en mai 2020. En mars 2018 sa voiture est immobilisée pour un blocage de sa boîte de vitesse. La réparation est couverte par la garantie et le garage  accorde une garantie de deux ans sur la réparation. Novembre 2019 nouveau blocage de la boîte de vitesse. Deuxième réparation prise en charge au titre de la garantie de la première. Septembre 2020 troisième blocage de la boite (!). Cette fois-ci les garanties sont expirées et le garage refuse de prendre en charge la réparation de près de 3000 € en n’accordant qu’une remise de 10% !

Après que l’expert de l’assurance de notre adhérente est attesté de l’origine de la panne, nous sommes intervenus auprès d’Audi pour qu’il prenne en charge hors garantie une partie des réparations compte tenu de l’historique du véhicule. Ce qu’Audi a accepté pour 60% du montant de la facture.

 

Notre adhérente avait réservé par l’intermédiaire de Expedia un voyage au forfait pour quatre personnes Lyon-Moscou-Dubaï aller-retour (vol assuré par Aeroflot et hôtel). Le vol prévu en avril a été annulé, covid-19 oblige. Elle demande donc à Expedia le remboursement de son voyage. Si la réservation hôtelière a bien été remboursée rapidement il n’en a pas été de même pour le vol.

Après plusieurs relances par mail de notre adhérente à Expedia pour obtenir le remboursement du vol, cette dernière l’a renvoyée vers AEROFLOT comme l’ont fait beaucoup d’agences de voyages suite à la pandémie et aux annulations de vols. Conformément à la réglementation qui fait de l’agence le seul interlocuteur du consommateur dans ce cas, notre adhérente a refusé de négocier avec Aeroflot et a alors reçu un mail d’Expedia lui proposant un avoir d'Aeroflot pour un prochain et éventuel voyage qu’elle ne veut plus faire. Cette proposition d’avoir était conforme à la réglementation mise en place suite à la pandémie.

Souhaitant un remboursement immédiat et ne voulant pas utiliser l’avoir notre adhérente nous a alors demandé d’intervenir. Nous l’avons fait en nous adressant à Expedia, en leur rappelant leurs conditions générales de vente, les circonstances de l’annulation et en les menaçant d’avoir recours au Médiateur Tourisme et Voyages. La démarche a abouti et notre adhérente a été remboursée peu avant Noël des 1582,92 € du coût des billets.

 

Notre adhérent nous consulte par mail pour savoir si il serait possible de mener une action à l’encontre de 2 sociétés qui lui prélèvent depuis 3 ans des sommes variables au titre de l’assurance et d’abonnement privilèges qui auraient été souscrites à son insu à l’occasion de l’achat de son smartphone

Les sociétés en cause  SFM et FORIOU ont été récemment condamnés après dépôt de plainte de l’UFC au remboursement des victimes et à une amende de 10M€. La condamnation précisait que les demandes de remboursement devaient être formulées jusqu’au 31/08/2019. Cette date butoir étant largement dépassée, nous avons envoyé une lettre recommandée aux deux sociétés avec  copie à la DGCCRF de l’Isère en argumentant sur le fait que cette affaire obéissait aux mêmes pratiques que celles objet de la condamnation de 2019. La DGCCRF a alors accusé réception précisant qu’elle aurait un regard sur le déroulement de cette nouvelle demande.

Quelques jours plus tard, les deux sociétés acceptaient à ‘’titre commercial exceptionnel’’ le remboursement intégral des sommes prélevées depuis 3 ans soit un total de plus de 3 000€. Fin janvier, l’adhérent nous a informé du remboursement effectué et nous a félicités  pour notre intervention.

 

« Je profite de ce courrier pour vous souhaiter une bonne année à vous et à vos proches. Pour vous remercier encore pour votre intervention et l’efficacité de Que Choisir qui est devenu une association incontournable qui a un véritable poids dans notre société et dont nous avons bien besoin. Foriou vient de me verser le reliquat des sommes. Cordialement F.G. »

 

Notre adhérente avait souscrit en février 2019 un contrat de fourniture d’électricité chez Vattenfall (fournisseur suédois) avec prélèvement mensuel. En février 2020 elle reçoit sa première facture de régularisation avec un reste dû de plus de 600 € correspondant à une consommation double de celle habituelle. De plus Vattenfall double le montant de son prélèvement mensuel. Notre adhérente s’aperçoit alors que les index portés sur la facture, estimés par Enedis, sont erronés et surestimés. Enedis intervient et constate un défaut sur son compteur qui empêchait la transmission des index. Enedis répare le compteur et envoie au fournisseur qui en prend note  les bons index. On aurait pu alors penser que Vattenfall aller corriger la facture de régularisation, ce qui aurait annulé le reste dû, et ramener le prélèvement mensuel à sa valeur initiale. Et bien non ! Vattenfall annonce à notre adhérente que tout sera régularisé avec la prochaine  facture soit en février 2021, ce qui ce serait traduit par un avoir de près de 1200 € pour notre adhérente !

Elle nous demande alors d’intervenir auprès de Vattenfall. Nos démarches restent sans effet et ce dernier ne répond même pas à nos courriers ! Nous conseillons alors à notre adhérente de changer de fournisseur. Ce changement qui intervient en mai 2020 aurait dû entrainer de la part de Vattenfall dans les 30 jours, conformément à la réglementation,  une facture de clôture qui aurait inclus la correction sur la facture de février et ce serait traduit par le remboursement d’environ 900 € à notre adhérente. Et bien non ! Les 30 jours passent, toujours pas de facture et toujours pas de réponse à nos démarches !

Il ne nous restait plus qu’à saisir le Médiateur de l’énergie pour lui exposer le litige et nous lui demandons en plus d’infliger une pénalité à Vattenfall pour le préjudice subi par notre adhérente.

Et là, oh surprise ! Notre adhérente reçoit enfin sa facture de régularisation. Vattenfall lui doit 865,02 € qu’il mettra un mois à lui rembourser avec en plus les 100 € de pénalité infligé par le Médiateur.