Litiges résolus

Notre adhérent passe  une commande le 4 février 2019 à la Société FORME et BEAUTY d’un montant de 30,48 €. Le chèque de paiement est encaissé dès le 8 février. La livraison, qui doit être assurée à une autre adresse,  doit être faite quelques jours plus tard mais notre adhérent ne voit rien venir et deux courriers de demande d’informations de sa part restent sans réponse. Nous intervenons alors à notre tour par courrier LRAR auprès de Forme et Beauty pour demander la livraison du bien commandé ou le remboursement du chèque.

 

Mi-septembre 2019 sans réponse de la société dont l’adresse à Nice n’est qu’une adresse postale mais qui est domiciliée dans la Haute Vienne et injoignable au téléphone nous décidons d'envoyer un signalement à la DDPP 34 puis d’inviter notre adhérent à saisir le tribunal d'instance de Montpellier. Et là, oh surprise, notre adhérent reçoit enfin mi-décembre un appel et un courrier de Forme et Beauty l'informant que le produit avait été livré avec un cadeau supplémentaire d'une valeur de 26 € pour compenser le désagrément.

 

En Février, notre adhérent prend possession chez Renault d’un véhicule d’occasion. Ce véhicule est accompagné d’une garantie de 3 mois auquel notre adhérent, moyennant 335€, rajoute une garantie complémentaire dite « Garantie Mécanique » de 15 mois.

6 semaines plus tard et après 2400 km d’utilisation, le véhicule tombe en panne en Lozère. Diagnostic Renault : casse moteur, coût de la réparation : près de 3500€.

 
Renault refuse de prendre en charge la panne en garantie tant qu’un expert ne se sera pas prononcé.

A la mi avril, dans son rapport, l’expert de l’assurance de l’adhérent confirme que la casse moteur n’est pas due à une mauvaise utilisation du véhicule. Renault fait alors procéder aussitôt à une expertise contradictoire…

A la mi-juillet (soit 3 mois après la contre-expertise) l’expert nommé par Renault n’a toujours pas rendu son rapport, le véhicule est toujours immobilisé et notre adhérent ne parvient pas à joindre un responsable.

 
Lassé par cette lenteur de réaction et cet immobilisme, notre adhérent contacte l'association locale de Montpellier de l'UFC Que Choisir. Ne parvenant à joindre téléphoniquement ni le Directeur du garage ni les Chefs de Service concernés, celle-ci leur adresse une lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) argumentée avec copie, d’une part à la Direction à laquelle est rattaché le garage, d’autre part au Service Relation Clientèle.

48h après la réception de la LRAR, Renault adresse à notre adhérent un mail dans lequel il lui indique lui rembourser le véhicule.

 

Notre adhérente paye sa cotisation pour 2019 à la salle de sport VIT'HALLES de Montpellier.

En février, cette salle de sport ferme "pour travaux". En avril, notre adhérente demande la date de sa réouverture, et à défaut, le remboursement de sa cotisation.
 
Devant le silence du gérant, elle consulte l'UFC-Que Choisir de Montpellier. Une première lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) reste sans réponse.

Après menace de recours devant le Tribunal d'Instance (TI) de Montpellier, l'Association Locale (AL) de Que-Choisir Montpellier reçoit un chèque à l'attention de notre adhérente. 

 

Notre adhérent achète une voiture Renault Kadjar à la concession Renault Corbières. Ce véhicule a une consommation d'huile excessive, les voyants d'alerte sur le tableau de bord s'allument continuellement...

Devant le refus du concessionnaire de prendre en charge la réparation, l'UFC-Que Choisir Montpellier écrit au service client de Renault. Après un échange téléphonique avec un de leurs agents, ce service accepte de prendre en charge 90 % des pièces et la main d'œuvre pour un échange standard du moteur. Restent à la charge de l'adhérent les consommables (filtres, huile...).

 

Notre adhérent avait décidé de changer de fournisseur d’électricité : d’Ekwateur à Total Spring. Quelques jours après ce changement son tour est venu de voir son compteur remplacé par un compteur Linky. Ces deux opérations ont entrainé deux relevés d’index successifs (dans ce cas il y avait un index HP et un HC - heures pleines / heures creuses) : l’un au moment du changement de fournisseur, l’autre au moment du changement de compteur. Le premier doit être fait par le nouveau fournisseur (donc Total Spring) (souvent par estimation) et transmis à l’ancien. Le second au moment du changement de compteur est fait par Enedis qui fournit à l’abonné une fiche avec les index  du compteur déposé.
 
Quand notre abonné reçoit la facture de clôture de l’ancien fournisseur il constate des index incohérents entre ceux qu’il avait pu noter lors du changement de fournisseur et ensuite ceux relevés lors du changement de compteur. La facture faisait notamment apparaître une consommation en  HC de 2644 kWh en trois jours.  Quant à la première facture du nouveau fournisseur elle était tout aussi aberrante, les index  pour la période de consommation entre le changement de fournisseur et celui du compteur étaient erronés et celui en HC faisait aussi apparaître une surconsommation de 2644 kWh. Du fait de ces erreurs notre adhérent se voyait facturé deux fois… une électricité qu’il n’avait pas consommée !
 
Ses réclamations et demandes d’explication auprès d’Ekwateur et de Total Spring tardant à produire leur effet  il nous a demandé d’intervenir. Après examen des factures nous avons pu reconstituer un historique exact des index et demander aux deux fournisseurs de rectifier en conséquence leurs factures. Ekwateur nous a répondu rapidement se retranchant derrière l’obligation pour Total Spring de lui transmettre les bons index lors du changement de fournisseur. Total Spring, qui n’a pas daigné nous répondre, certainement trop occupé à refaire ses calculs, a dans un premier temps rectifié la facture de notre adhérent en conformité avec notre demande. Il lui a néanmoins fallu un certain temps, et une relance de notre part, pour transmettre enfin les nouveaux index à Ekwateur qui a pu rectifier à son tour la facture de notre adhérent.
 
Cette histoire illustre à merveille plusieurs aspects de notre dossier énergie de ce mois (juin 2019) et nous incite à renouveler quelques conseils :

  • Relevez régulièrement les index de votre compteur : cela vous permet de mieux connaître votre consommation en fonction de vos usages, peut vous inciter à quelques mesures d’économie et aussi de détecter des incohérences entre les relevés et les factures et même parfois des défaillances des compteurs.
  • Si possible, si votre fournisseur l’accepte, pratiquez les autos-relevés : c’est vous qui transmettez les index à votre fournisseur pour les factures intermédiaires si vous n’êtes pas mensualisé.
  • Lors d’un changement de fournisseur, ou de résiliation d’un contrat (par ex. pour un déménagement)  notez les index pour vous assurer qu’ils seront cohérents avec ceux qui apparaitront sur vos factures.
  • Lors d’un état des lieux d’entrée ou de sortie faites reporter les index du compteur sur l’état des lieux !